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Sommaire Les lectures psy des ados
LECTURE JEUNE 122 | JUIN 2007
Rencontre avec… Hélène Ramdani par Michelle Charbonnier, bibliothécaire
Petite, Hélène Ramdani lisait et testait les manuscrits que son père, André Massepain (alors directeur de la collection « Sous le vent » chez Robert Laffont) rapportait à la maison. Un œil aiguisé dès le plus jeune âge et une passion pour le livre qui l’amènent, tout naturellement, à fonder en 2006 sa propre maison d’édition, Le Navire en pleine ville, qui propose aux adolescents des textes forts aux univers singuliers et aux genres affirmés.
Le roman pour ados : un roman psychologique ? par Daniel Delbrassine, formateur de bibliothécaires en Belgique francophone. Auteur d’une thèse sur Le roman pour adolescents aujourd’hui : écriture, thématiques et réception. Il collabore régulièrement à la revue professionnelle Lectures
Le roman pour adolescents tel que nous le connaissons apparaît aux Etats-Unis dans les années 70. De la teenage fiction au roman miroir, Daniel Delbrassine s’interroge sur les caractéristiques et les enjeux de ce que l’on qualifie, peut-être trop légèrement, de « roman psychologique ».
Se construire grâce aux romans miroir par Jean-Marc Talpin, psychologue clinicien, maître de conférences à l’université Lumière – Lyon 2 et membre du Centre de Recherche en Psychologie et Psychopathologie Clinique
Face à face entre deux adolescents. L’un de chair et l’autre d’encre. L’un lecteur et l’autre personnage. Les romans dits « miroir » sont extrêmement nombreux, mais que désigne réellement cette appellation ? Quels sont les mécanismes et spécificités de ces récits singuliers ? Au-delà d’un genre, n’est-ce pas l’acte de lecture lui-même qui participe à la construction et à la représentation de soi ?
L’adoption vue par la littérature jeunesse par Jean-Marc Talpin, psychologue clinicien, maître de conférences à l’université Lumière – Lyon 2 et membre du Centre de Recherche en Psychologie et Psychopathologie Clinique
A travers quatre romans [L’année de mes quinze ans de Marie-Claude Bérot (Flammarion, 2006); La tête à l’envers d’Anne Fine (L’école des loisirs, 2006) ; Là-bas de Romuald Giulivo (L’école des loisirs, 2006) et Un été outremer d’Anne Vantal, Actes Sud junior, 2006)], Jean-Marc Talpin s’interroge sur la portée et les enjeux d’une thématique telle que celle de l’adoption, sans doute représentative d’une époque et d’un âge, et sur ses différents traitements en littérature de jeunesse.
La psychologie à la portée des ados par Béatrice Decroix, directrice des éditions De La Martinière Jeunesse
En 1995, Béatrice Decroix lance la première collection de « documentaires psy » pour adolescents, « Oxygène », pour les 11-13 ans. Deux ans plus tard, elle crée « Hydrogène », destinée à un public un peu plus âgé, les 13-17 ans. Elle accepte ici de nous parler de son travail d’éditrice et de revenir sur la création de ces deux collections.
Les discours psy dans la presse ado par Christelle Crumière, chargée de cours à l’université de Cergy-Pontoise (95) en sémiologie de l’image, traitement de l’information, droit et éthique du journalisme, dans le cadre d’une initiation à l’éducation aux médias
Christelle Crumière nous propose une petite analyse des discours « psy » de trois magazines, parmi les plus appréciés par les adolescents : Girls, Jeune et Jolie et Phosphore. Chacun entend apporter des réponses adaptées aux grandes questions identitaires caractéristiques de l’adolescence.
Les ados ont la parole par Hélène Sagnet, directrice de Lecture Jeunesse et de la rédaction de Lecture Jeune
En 1992, Meryem Daoudi créé un club de lecture auquel, très vite, une quarantaine de jeunes de 10 à 23 ans participent chaque semaine. En confiance, ils parlent de livres, bien sûr, mais évoquent aussi toutes sortes de sujets (le deuil, la religion, le terrorisme…). Devant une telle effervescence, Meryem Daoudi décide d’approfondir l’expérience et fait appel à des professionnels de l’adolescence. Elle nous raconte ici comment ont été initiées les journées « Les ados ont la parole » en 2006 et nous parle de sa conception de la bibliothèque.
La banalisation du psy par Jean-Claude Rouchy, psychologue clinicien, psychanalyste et analyste, didacticien de groupe. Rédacteur en chef de la Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe (Erès) et de la revue Connexions (Erès). Président de l’association européenne Transitio
Jean-Claude Rouchy pointe du doigt la banalisation du « psy » dans une société qui, de plus en plus, prône l’individualisme. Télévision, presse, littérature…on use et abuse de cette terminologie jusqu’à la vider de son sens et banaliser, vulgariser, la portée de pratiques reconnues comme professionnelles et médicales.
Informations complémentaires
Format | Numérique, Papier |
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